Bonjour à tous,
retour d'expérience sur soudage saw. Sur ces rouleaux, le courant continu(cc) a démontré sa supériorité sur l'ampérage continu. La différence de niveau entre le dernier cordon réalisé et la cible présente influence beaucoup l'apport de fil lorsque la buse contact est légerement usée. Le fil se tordant légerement, le bain monte, descend, monte, descend...avec l'influence que vous connaissez sur l'ampérage lors du choix CS. (bien que le plateau tournant limite beaucoup cette torsion)
1. le strict respect des paramètres conseillés par le fournisseur du fil permet une soudure de qualité tant que la torche, la pièce et l'environnement restent dans l'echelle des comportements standards.(Nouvelle buse contact, température constante de la pièce, flux neuf, gaine neuve etc...). Suite à une modification importante de l'un ou plusieurs de ces paramètres, le feeling du soudeur, dépendant de sa compréhension du phénomène de soudage, permettra d'ajuster soit le voltage, soit l'ampérage, soit l'inclinaison de la torche etc...
2. Nous avons travaillé en continu, trois pauses, sur des rouleaux de laminoirs(dia:500mm, 42crmo4, long:4000mm). Fil d'apport 3.2, nuance non communiquée(acier standard en sous couche), puis trois couches de fil "dur", 3.2, nuance non communiquée. Désolé pour ce manque d'infos mais la guerre est rude par chez nous...Apport de propane en continu pour conserver une température de 250°C tout le long du soudage(atelier non chauffé).
3. Inclinaison de la torche : 10 degrés, en tirant le cordon. légèrement en amont du zénith de la pièce, de façon à permettre au bain de se stabiliser en zone "plate". Stickout : 28mm.
4.Plateau tournant pour le fut de plus en plus important, voire vital, en fonction de l'usure de la buse contact. Le résultat est réellement spectaculaire.
5. Enorme influence de la vitesse de rotation de la pièce sur la qualité de la soudure, même d'un seul tour/minute, à établir donc avec précision.
6. Le flux, sec mais non-étuvé, est récupéré et tamisé jusqu'à disparition complète en laitier, une addition régulière de nouveau flux compensant la perte de quantité due à la transformation en laitier permet de conserver les diverses caractéristiques de la matière.
7. Les seuls "problèmes" rencontrés sont dus à des fautes d'inattentions causées par la répétitivité des gestes et la lassitude de l'opérateur.
8. Couvrir d'isolant et laisser tourner 2 heures après la fin du soudage.
Annecdotes : nous avons soudé un énorme point, le vireur s'était arreté, respectant son acienne programmation que nous avions omis de vérifier.
L'absence d'un repère de déplacement du robot sur ses rails a entrainé de fortes différences de diam. selon les opérateurs se relayant sur la pièce. D'ou l'obligation de créer un petit montage limitant le déplacement:tour de la soudeuse.
Voilà, le client est content, nous aussi. Si je peux répondre à des questions concernant cette forme de soudage, je le ferai avec plaisir.
Merci de votre attention et à bientôt.
Demain nous attaquons de gros paliers en fonte explosés par le gel de la réserve d'eau. Objectifs :1.Ouvrir en V toutes les fissures, 2. blanchir, 3.chauffer à 150°,4. beurrer à la 244, 5. deux couches 2230, 5. remplir au DO 23 en fermant la pointe du V systématiquement à la 2230.